Mythique…

A fort trafic

Arrivé quelques jours auparavant des Antilles Françaises via les Bermudes et les Açores, nous retrouvons le Lagoon 52F et son propriétaire au mouillage dans la baie de Funchal.

Briefing de sécurité avant d’appareiller

Sitôt à bord et un briefing de sécurité complet, nous appareillons direction Gibraltar. Devant nous, 600 miles nautiques à couvrir avec une météo relativement favorable malgré la houle de travers et un vent très variable sur la zone.

Nous sommes deux à bord et les quarts s’organisent toutes les 3 heures. Avec une moyenne de 100 à 130 miles nautiques par jour, ce sont au minimum 4 jours de mer au rythme récurrent que nous allons devoir faire.

Le Lagoon 52F est un catamaran de plus de 15m, spacieux et stable. Nous optimisons les masses à bord pour recentrer un maximum et réduire le balan dans cette houle parfois désordonnée.

Malgré le radar et les alarmes, une veille constante reste indispensable

Dans l’après-midi du 4ème jour, après n’avoir quasiment rencontré aucun bateau et malgré une veille vigilante au radar 24nm, nous relevons la tête pour voir débouler un énorme roulier sans aucun signal AIS… La sortie du détroit n’est pas loin et les côtes du Maroc se distinguent doucement.

Longeant les côtes Marocaines après avoir approché au près serré les côtes, nous abordons le détroit de Gibraltar par le Sud, scrutant le rythme incessant du trafic maritime.

A hauteur de Tanger, avec un vent modéré Est-Ouest, nous profitons d’une fenêtre de plusieurs miles entre 2 pétroliers et cargos pour nous faufiler, perpendiculaire au rail.

Gibraltar se découvre à nous en fin de soirée. L’attente, pour refueler avant de repartir vers les Baléares et Cannes où le bateau est attendu, se fait au mouillage…

En vue du rocher